La CSF condamne le nouveau barème des APL qui a entrainé depuis le 5 août la suspension ou la baisse significative de cette aide auprès de 80 000 ménages.
La CSF dénonce la justification du gouvernement qui prétend conduire cette réforme pour combattre l’effet inflationniste de cette aide sur les loyers. Cette méthode est injuste dans les zones tendues puisqu’elle vise à réguler le marché locatif privé en limitant la solvabilité des locataires dans un contexte défavorable puisque la demande est supérieure à l’offre. C’est la double peine pour les locataires et l’impunité pour les bailleurs qui trouveront toujours une demande solvable.
La CSF déplore que l’étude d’impact de cette réforme n’ait pas été mieux conduite afin de prendre en compte les situations dramatiques qui apparaissent auprès des retraités à faible ressources ou des ménages victimes d’une baisse brutale de leurs ressources.