Nous ne sommes plus dans un modèle unique où tous les agriculteurs avaient les mêmes besoins et effectuaient les mêmes travaux", déclare Bernard Poirier "Aujourd’hui, il y a une plus grande diversité de productions et de manières de travailler. Le projet collectif devient donc de plus en plus difficile dans des petites Cumas". Le risque est donc, selon lui, de voir une baisse de certaines activités, d’avoir du matériel sous-utilisé, de connaître des problèmes de gestion de personnel et de recrutement et, au final, une baisse d’attractivité. La coopération entre Cumas est une première étape qui doit éventuellement aboutir au regroupement.
Le regroupement peut être une chance
"Auparavant, les agriculteurs décidaient seuls de leur développement. Depuis une vingtaine d’années, des groupes extérieurs pèsent sur les décisions. Actuellement, il y a un partage du pouvoir notamment avec les collectivités territoriales. Les Cuma devront en tenir compte". Même si le cœur de métier reste la mécanisation, les Cumas devront anticiper de nouveaux partenariats.