La France a le meilleur système fiscal pour le mécenat, mais cela lui coûte cher (900 millions d’euros) en impôts non perçus. Or, l’Etat n’évalue, ni n’encadre le système, s’inquiète la Cour des Comptes dans un rapport remis aux parlementaires.
Nous sommes au bois de Boulogne, la nuit de l’inauguration de la Fondation Vuitton en 2014. Le musée-sculpture s’illumine, accompagné de sa ministre de la Culture et de la maire de Paris, le président d’alors François Hollande, s’extasie.
Offert, le mot est un peu fort car, l’Etat a aussi beaucoup participé. Il n’a pas dépensé d’argent, mais a collecté moins d’impôt, ce qui revient un peu au même. On appele ça une dépense fiscale, plus connu sous le nom de niche fiscale.
C’est le principe du mécénat en France. Quand une entreprise fait un don, elle peut déduire 60% de ce don de son impots sur les bénéfices.