Martine AUBRY a rencontré le 6 octobre plus de 60 acteurs représentatifs de la diversité de l’Economie Sociale et Solidaire : mutuelles d’assurance et de santé, banques coopératives, coopératives de production, structures d’insertion par l’activité économique, secteur associatif, chambres régionales de l’économie sociale, fondations, finance solidaire, entrepreneurs sociaux, commerce équitable, circuits courts, etc. Cet échange a permis à Martine Aubry d’affirmer son ambition pour ce secteur.
Martine AUBRY a réaffirmé qu’elle partageait avec ces acteurs la vision d’une économie sociale et solidaire forte, innovante, soucieuse de l’intérêt du plus grand nombre. Elle sait combien l’Economie Sociale et Solidaire, longtemps minorée, tient désormais un rôle majeur dans notre pays, un rôle d’aiguillon, inventant quotidiennement de nouvelles formes de régulation et d’intervention dans les domaines de la santé, de l’éducation, de l’agriculture, du logement, de l’insertion, de la finance, portant les enjeux d’une autre économie, plus respectueuse de l’humain et de son environnement. Construite sur des valeurs de solidarité, de démocratie, de progrès social, elle pèse désormais durablement dans le paysage économique de notre pays avec aujourd’hui 10% du salariat et 7% du PIB.
Après avoir rappelé son attachement aux valeurs que porte l’ESS, Martine AUBRY a écouté les difficultés rencontrées par ses interlocuteurs, entendu leurs propositions et avancé sa méthode. Martine AUBRY entend construire un projet ambitieux, celui d’une Economie Sociale et Solidaire qui ne serait pas située en marge de l’économie et de l’action publique, mais qui stimule et aiguillonne l’une et l’autre.
Martine AUBRY s’est engagée devant les grands acteurs de l’ESS sur une méthode partenariale de « co-construction » visant à bâtir un nouveau contrat social qui s’articule autour de 3 axes forts :
Une grande Loi-cadre, dans laquelle chaque politique publique intégrera la dimension de l’Economie Sociale et Solidaire : la réponse aux nouveaux besoins sociaux des Français, la reconnaissance de la représentativité de l’ESS dans le dialogue social, la contractualisation pluriannuelle avec le secteur associatif, la reprise d’entreprises en difficultés par leurs salariés sous forme de coopératives, l’accompagnement aux entrepreneurs sociaux, l’intégration dans les cursus scolaires et universitaires des principes de l’ESS.
Un soutien à la création d’emplois dans le secteur de l’Economie Sociale et Solidaire, qui dispose d’un important potentiel ; notamment dans le cadre du programme Emplois d’Avenir pour les jeunes, tant sur les besoins sociaux que sur la croissance verte.
Un cadre dynamique pour l’innovation sociale, en l’ouvrant à l’ensemble des dispositifs existants et à la future banque publique d’investissement.