Après la Silicon Valley, la Bio Valley, la Nano Valley voici que la région de San Francisco est en passe de devenir aussi la Green Valley. Au cours des neuf premiers mois de l’année, les firmes de capital-risque ont investi pas moins de 2,6 milliards de dollars dans le secteur des énergies renouvelables ou "cleantech", contre 1,78 milliard sur l’ensemble de l’année dernière, selon une étude publiée par Thomson Financials.
Si la cleantech représente encore moins de 10% du total des investissements en capital-risque, les signes d’une certaine effervescence se multiplient, notamment en Californie qui attire la majorité de l’argent et des projets. Le mois dernier, l’ancien vice-president et nouveau co-prix Nobel de la paix Al Gore a rejoint le célèbre fonds Kleiner Perkins, pour gérer ses investissements en la matière. Et récemment, c’est Google qui a annoncé son intention d’investir plusieurs centaines de millions de dollars dans les énergies renouvelables. Tour d’horizon du secteur de la cleantech, avec l’un de ses fervents défenseurs, Vinod Khosla, co-fondateur de Sun Microsystems, ancien partenaire chez Kleiner Perkins, et désormais à la tête de son propre fonds d’investissement dédié aux technologies vertes,