« Cela me stupéfait et me réjouit. On redécouvre quelque chose de fondamental : ce qui fait la richesse de nos territoires est à nos portes », glisse le préfet, Anne-Marie Charvet, venue hier au lycée agricole pour parler circuits courts - elle préfère directs « puisqu’il consiste à mettre face à face producteurs et consommateurs ».
Circuits courts, on en a parlé un peu, beaucoup, passionnément même avec les directions départementale et régionale de l’agriculture, le conseil régional d’abord qui ont dressé un état des lieux de tout ce qui se fait, d’innovant sur nos territoires. On s’est appuyé sur le dernier recensement agricole qui en dit long sur ce que pèse la filière dans la région et dans le département. « Une exploitation sur 5 en Languedoc - Roussillon est en circuit court, c’est 17 % dans l’Aude et 45 % de la seule filière maraîchère. Ici, 24 % du volume de vin est distribué en vente directe », ont noté les intervenantes.
« Nous ,agriculteurs, nous sommes organisés mais si l’on veut préserver le développement d’une région, il faut une démarche collective », a entamé Bernard Martin, président du conseil d’administration de l’établissement. « L’enjeu aujourd’hui, n’est pas de convaincre mais d’organiser la filière », a abondé Patrick Maugard.