Les ministres chargés de l’emploi, de la jeunesse et la vie associative, de l’économie sociale et solidaire et de la ville ont ouvert, ce matin, une concertation avec les associations [1], qui seront les principaux employeurs des « emplois d’avenir ». La poursuite de la concertation sera nécessaire si l’on veut éviter de reproduire les erreurs du passé et prendre toute la mesure de la crise, à laquelle les associations n’échappent pas. Pour la première fois, en 2011, 22 000 emplois associatifs ont été détruits.
A la faveur d’une demande sociale importante et d’une pression régulière des pouvoirs publics, les associations ont certes, depuis une trentaine d’années, créé beaucoup d’emplois, quitte à ce qu’ils soient précaires. Elles revendiquent aujourd’hui les moyens de créer de l’emploi durable et de qualité.
Pour répondre aux besoins sociaux qu’elles prennent en charge, les associations ont plus que jamais besoin d’un encadrement hautement qualifié qui est aussi le premier gage de réussite de l’accompagnement vers l’emploi des publics les plus éloignés.
Pour pérenniser des emplois, il faut du temps et une appréciation fine des
secteurs et des métiers à fort potentiel de développement.
La conférence permanente des coordinations associatives sera attentive à la prise en compte de ces enjeux. Pour que sa contribution à l’effort de solidarité soit efficace dans la durée.
[1] Outre la CPCA, étaient invités le Comité pour les relations nationales et internationales des associations de jeunesse et d’éducation populaire, le CNAJEP, le Comité national olympique et sportif français (CNOSF) et le Forum français de la jeunesse.