La suppression de l’impôt sur la fortune, la hausse de la CSG et la mise en place du prélèvement à la source assèchent la générosité des Français.
Pour les associations caritatives et les fondations qui vivent d’abord de la générosité des citoyens, 2018 aura été une année noire et 2019 ne s’annonce pas moins sombre. Selon le syndicat France générosités, qui regroupe 91 d’entre elles, sur les 2,9 milliards d’euros habituellement collectés auprès des particuliers, il manque 200 millions d’euros.
Principale raison : la suppression, en 2018, de l’impôt de solidarité sur la fortune (ISF), transformé en impôt sur la fortune immobilière (IFI). Le nombre d’assujettis a fondu de 350 000 à 150 000 foyers. Une perte de donateurs potentiels qui pouvaient, jusqu’en 2017, réduire leur imposition de 75 % du montant de leurs dons, dans la limite de 50 000 euros, mais ne voient plus l’intérêt de le faire.