Les anciens SeaFrance... Ils ont eu raison ! Même si cela n’est pas encore gagné !

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Les anciens SeaFrance... Ils ont eu raison ! Même si cela n'est pas encore gagné !

Vous êtiez partis (nous aussi en même temps), vous êtes revenus... Pas tous, mais une partie. Les congés sentent la fin. Enfin pour ceux qui peuvent en prendre. La semaine dernière, vous avez pu retrouver notre veille avec plaisir et gourmandise. Nous avons pu le voir dans nos statistiques ! On vous a manqué, la réciproque est vraie. Et d’ailleurs, pour vous le prouver, nous entrons dans une phase de refonte du site... Alternativement, nous modifions nos fonctions "emploi" (Fait fin 2011) et notre présentation éditoriale. Faite fin 2011 aussi, cette présentation était transitoire et devait (juste) accompagnée les nouvelles fonctions "emploi". Dans les mois qui vont venir, nous allons modifier notre site par l’ajout de nouvelles activités, une amélioration de nos contenus éditoriaux et un remaniement de nos rubriques. L’objectif est d’apporter plus de lisibilité (en navigation), plus de facilité à comprendre ce que nous faisons et bien entendu, augmenter encore notre audience. Et augmenter la possibilité de candidature sur les offres... Le travail se fera en relation avec les correspondants territoriaux, alors si vous avez des remontées, contactez les... Ou rejoignez les !

Combien de personnes auraient misé sur une réussite du projet MyferryLink ? Ces anciens salariés de Seafrance sont restés combatifs et ont su se remonter les manches pour continuer à travailler en prenant leur destin en main, sur un secteur difficile et nécessitant des investissements lourds. Certes, les appuis ont permis cette réussite, mais il n’en reste que les voix ont été peu nombreuses pour soutenir le projet et le mérite de la première bougie en revient à une certaine ténacité. D’autant que l’entreprise coopérative a pris en un an 10% de parts de marché sur le fret depuis août 2012. Donc bon anniversaire à eux !
Les pôles territoriaux de coopération économique (PTCE) sont des projets de coopérations intéressants sur le terrain. Novateurs, les acteurs de l’ESS les attendent avec impatience. Le ministère a mis en place un "forum" pour s’informer et comprendre les PTCE dans leur mise en place.
Alors que le pouvoir d’achat est l’une des préoccupations majeures des Français, l’ESS sert aussi à faire pression sur le marché pour faire concurrence. Les mutuelles santé sont très fortes pour influencer le marché des prestations extralégales. Enercoop fait de même pour le marché de l’électricité en n’augmentant pas ses prix ! La coopérative Enercoop maintient ses prix dans un marché où l’écart entre ses prix (un peu plus élevés) et celui des autres opérateurs tend à diminuer du fait de l’élévation prévisible des tarifs des productions polluantes. Bien vu ! "Proposer le vrai prix de l’énergie dans un double objectif de transparence et de stabilité" indique Enercoop.
Les dirigeants des banques coopératives ont pris une position remarquable (Dans les deux sens du terme) début juillet concernant le projet de directive européenne sur les activités bancaires (projet de directive « CRD IV »). Les banques coopératives ont donc adopté la déclaration de Paris. Cette position rappelle l’attachement de ses banques à un fonctionnement coopératif qui a fait ses preuves (surtout dans la période de crise bancaire), face à une inflation galopante de contraintes européennes lourdes et coûteuses. La déclaration permet également de se féliciter de l’intégration de demandes dans cette directive. Les plus avertis feront peut être une comparaison avec la directive Solvabilité II pour les assurances...

On se félicitera pour la rentrée, des annonces faites par le Gouvernement sur la professionnalisation des auxiliaires de vie scolaire (AVS). Un meilleur accompagnement des enfants handicapés permettra une meilleure réussite, mais également un soulagement pour les familles. Toutefois, après la bonne nouvelle, la CFDT rappelle qu’il "n’est pas acceptable que ces contrats à durée indéterminée portent sur des emplois à temps partiel" pour que ces salariés puissent vivre décemment de leur activité.
Le Gouvernement a sorti la liste des 10 territoires concernés par le dispositif de "garantie jeunes". A l’automne, cette allocation d’environ 450 euros mensuels pour des 18-25 ans en difficulté d’insertion sera mise en place pour une première vague. Elle permettra d’apporter une réponse aux milliers de jeunes en difficulté ne pouvant prétendre au RSA. C’était un des engagements de François Hollande pour la jeunesse.

Bonne lecture, bonne semaine !

Source : Retrouvez la lettre d’information hebdomadaire de Ressources Solidaires...

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