La Confédération générale des Scop dresse à nouveau un bilan positif pour l’année 2016 avec un total de 2 991 Sociétés coopératives et participatives, un chiffre en hausse de 4 % par rapport à 2015. A la fin 2016, les Scop et Scic dont les emplois affichent une progression de 4,2 % en un an comptabilisent 53 850 salariés [1].
« Chaque jour, nous continuons d’accompagner sur le chemin de la réussite les projets de créations, de transmissions reprises d’entreprises, de transformations d’associations, toujours plus nombreux. Avec les moyens alloués, nous réunissons tous les atouts pour permettre aux coopératives de pérenniser leur activité et se développer. »
Jacques Landriot, président de la Confédération générale des Scop.
De nouvelles créations de Scop et de Scic
Sur l’année 2016, 266 Sociétés coopératives et participatives ont vu le jour. Au cours des quatre dernières années, le nombre de Scop et de Scic s’est accru de 22 % et leurs effectifs de 15 %. Ainsi, elles se développent de façon régulière, atteignant un total de 2 298 Scop et 627 Scic fin 2016.
Un emploi sur cinq dans les coopératives issu de transmission d’entreprise saine
Plus de la moitié des salariés du Mouvement travaillent dans des coopératives créées ex-nihilo et un emploi sur cinq provient d’une coopérative issue d’une transmission d’entreprise saine. En nombre de coopératives, la création ex-nihilo reste prépondérante, représentant près des 2/3 des créations. La transmission d’entreprises saines en coopératives concerne 13 % des coopératives actives fin 2016, et s’élève à 15 % des créations de l’année 2016. En quatre ans, ce sont 160 coopératives qui sont issues de transmissions aux salariés, une croissance en ligne avec l’ensemble des actions de communication et d’accompagnement menées par le Mouvement.
Le modèle coopératif, des entreprises pérennes et dynamiques
Ce bilan annonce, pour les Scop et les Scic, un taux de pérennité à 5 ans de 66 % contre 60 % pour les entreprises nationales. Ce résultat révèle la performance et une plus grande résistance économique des Sociétés coopératives et participatives. En 2016, elles ont généré un chiffre d’affaires de 4,6 milliards d’euros.
Le développement plurisectoriel des Scop et des Scic
Les Sociétés coopératives et participatives sont représentées dans de nombreux secteurs d’activité. Trois secteurs se distinguent à l’instar des années précédentes :
Le secteur des services reste prépondérant en termes d’effectifs avec 36 % des emplois des Scop et Scic, soit 19 500 salariés enregistrant 23 % du chiffre d’affaires global.
Le poids économique de la construction reste significatif avec un chiffre d’affaires de 1,4 milliard d’euros soit 31 % du chiffre d’affaires global des Scop et des Scic, et 22 % des emplois.
L’industrie, qui représente 17 % des emplois, a généré 1,3 milliard d’euros de chiffres d’affaires, soit 28 % du global.
Les Scic, un modèle en pleine expansion
A l’origine moins répandues que les Scop, car créées seulement en 2001, les Scic ont connu un démarrage progressif. Désormais, elles ont une notoriété grandissante et sont en pleine expansion. A elles seules, les Scic représentent 21 % des Sociétés coopératives et participatives, soit 627 coopératives, et emploient 4 900 salariés. Dans 68 % des cas, ce sont des créations ex nihilo, suivies par des transformations d’associations ou de coopératives (24 %).
[1] A noter, les statistiques de l’année précédente ont été réactualisées pour tenir compte des données désormais disponibles