Comment la générosité des Français se manifeste-t-elle en ces temps troublés de crise sanitaire ? Quel impact aura-t-elle à plus long terme ? C’est sur cette thématique qu’Apprentis d’Auteuil s’est penché dans sa dernière enquête menée par l’institut de sondage IPSOS. Décryptage des résultats.
« La solidarité à l’épreuve du coronavirus », tel est le titre de l’enquête qu’IPSOS a menée pour Apprentis d’Auteuil auprès d’un échantillon représentatif des Français, et en particulier, de ceux qui disposent de hauts revenus.
L’enquête balaie des champs très divers : de la générosité durant le confinement, en passant par les gestes solidaires plébiscités par les Français, sans oublier une réflexion plus large sur le devenir de la générosité en France. Cette crise va-t-elle en effet modifier les habitudes des Français, aura-t-elle un impact à court et moyen terme ? Quelle part les hauts revenus souhaitent-ils prendre dans cet élan de générosité ? Enfin dernier point majeur sur lequel cette enquête fait la lumière, les Français sont-ils au courant de dispositifs fiscaux incitatifs, tels le relèvement du plafond du fameux amendement Coluche ?
Un élan de générosité
La crise aura révélé un élan de générosité sans pareil, sous diverses formes. 65 % des Français ont eu envie d’être plus solidaires. Et de fait, ils ont eu environ 2,3 gestes solidaires durant la période du confinement. Depuis le début de l’année 2020, plus d’un Français sur quatre a effectué un don à un organisme caritatif (26 %). Près d’un sur deux compte en faire un d’ici la fin de l’année.
Stéphane Dauge, directeur de la communication et de la collecte à Apprentis d’Auteuil, souligne : « Il est encourageant de constater, dans la crise sanitaire inédite que nous traversons, qu’un Français sur quatre et près de la moitié de ceux disposant de hauts revenus, comptent augmenter le montant de leurs dons cette année par rapport à 2019. »