L’exécutif souhaite ainsi encourager l’action associative. Le dispositif pourrait se rajouter à ceux qui existent déjà.
Le gouvernement veut instaurer un « congé engagement ». Le principe ? Six jours par an, un salarié pourra s’absenter de son travail pour se consacrer à une activité bénévole. Selon Le Parisien, qui s’est procuré le texte détaillant la mesure, quelques subtilités encadreront cette nouvelle mesure. Primo, ce « congé engagement » ne concernera que les présidents d’association et leurs adjoints, les trésoriers, les secrétaires, et les membres des conseils d’administration des associations reconnues d’intérêt général. Soit les deux tiers d’entre-elles (un peu plus de 860.000 organisations). Les six jours par an, eux, seront fractionnables (donc non consécutifs, on pourra s’absenter six fois une journée). En revanche, ils ne seront pas payés. Ils correspondront donc à une forme de congé « sans solde » mais garanti. Si ce dispositif voit le jour il sera loin d’être anecdotique : il pourrait selon les estimations concerner jusqu’à 3 millions de personnes.