Un chiffre d’affaires de 18 M€, cent soixante salariés, une expertise reconnue dans l’électricité, l’électronique, l’informatique et depuis peu dans la sécurité : Aubélec est aujourd’hui une belle PME. Née à Troyes en 1974, elle a pris la forme originale d’une Scop, autant pour des raisons éthiques que pratiques, un apport initial de 10 000 F ayant été alors suffisant pour constituer la société, là où il fallait 25 000 F pour une SARL et 250 000 F pour une SA.
Un président élu par les salariés
Pour autant, Aubélec fonctionne bien comme une société coopérative et participative. Avec quelques différences de taille par rapport à la PME classique. La première est l’élection par le personnel de son dirigeant. « Je remets mon mandat en jeu tous les trois ans. C’est une relation de confiance », explique Jean-Marie Bailly, directeur général et président d’Aubélec depuis 1987. Les décisions stratégiques sont fixées par un conseil d’administration de six membres élus par l’assemblée générale des 38 associés. « Chacun des salariés a le choix de prendre ou non des parts sociales. Actuellement, la société a 38 associés qui possèdent des parts sociales. Chaque associé dispose d’une voix quel que soit son nombre de parts. Mais les fonctions entre associés et salariés sont bien distinctes. Je suis le seul capitaine », précise Jean-Marie Bailly.