Le nouveau directeur général de la Caisse des dépôts et consignations (CDC), Francis Mayer, a décidément l’ambition de faire bouger la vieille maison dont il a la charge depuis un an. Après plusieurs réformes menées tambour battant - dont quelques cessions d’actifs, une réorganisation interne et l’achèvement du rapprochement avec les Caisses d’épargne -, voilà qu’il s’attaque à un grand dossier : les participations que détient la Caisse dans les grandes sociétés du CAC 40.
Ce projet-là, qui a été étudié mercredi 14 janvier au soir par la commission de surveillance de l’institution, et qui doit se concrétiser par l’entrée de plusieurs administrateurs de la CDC dans les conseils de quelques-unes des plus grandes firmes cotées à Paris, fera du bruit. C’est en effet la physionomie même du capitalisme français qui va en être affecté.