Les associations de locataires et l’Union sociale pour l’habitat interpellent l’État.
Les cinq associations nationales représentatives des locataires (CNL, CLCV, CSF, CGL, AFOC) et l’Union sociale pour l’habitat (USH) ont demandé aux pouvoirs publics que le logement devienne une « priorité nationale » et qu’un débat d’ampleur sur son financement soit engagé au Parlement.
Les signataires pointent la complexité des montages financiers pour la production de logements sociaux. Dénonçant l’opacité des comptes du logement, qui ne font pas apparaître les engagements financiers réels du 1 % logement, des organismes HLM et des collectivités, donnant ainsi à l’État une place prépondérante qu’il n’a plus dans le financement du secteur, les associations et l’USH rappellent que les HLM ne reçoivent que 31 % des aides à l’investissement de l’État, le reste allant aux propriétaires (28 %) et surtout au locatif privé (41 %).