Des craquements se font entendre sous le toit même du système capitaliste considéré comme "unique" depuis la chute du mur de Berlin. Thierry Jeantet, directeur général d’Euresa, rappelle la part de l’économie sociale dans le grand marché mondial globalisé.
Le processus de mondialisation connaît, à l’échelle de l’histoire, une forte accélération. Il est souvent interprété à travers le prisme du modèle "capitaliste" qui serait dominant. Avec une confusion entretenue entre celui-ci et la notion de marché. Comme si une seule réponse globale pouvait être donnée à des enjeux à la fois sociaux, culturels, politiques et économiques. Or, cette vision simplificatrice est de plus en plus battue en brèche.
Bon nombre d’Etats prenant des voies différentes en Amérique du Sud, en Afrique, en Asie... Des craquements se font entendre sous le toit même du système considéré comme "unique" depuis la chute du mur de Berlin. Surtout, l’observation des territoires montre que d’autres modes de création et gestion des activités humaines se sont développés en répondant à d’autres critères.