Restos du cœur, Macif, Crédit agricole, Leclerc… L’économie sociale et solidaire regroupe des acteurs nombreux et variés, qui rendent sa définition difficile. Certains considèrent néanmoins ce secteur comme une alternative au capitalisme.
Une vaste nébuleuse
Concept générique, l’économie sociale et solidaire (ESS) est souvent assimilée au commerce équitable ou aux associations d’aide aux plus démunis, comme les Restos du cœur. Au-delà, l’économie sociale et solidaire désigne aussi de très petites structures qui, à l’échelle d’une commune, organisent des cours de soutien scolaire ou aident les personnes âgées. Même un club de football amateur relève de ce vaste champ, dans la mesure où il crée du lien social, par exemple parmi les jeunes d’un quartier, sans chercher à en retirer de bénéfice autre que celui nécessaire à son fonctionnement. À côté des associations, qui représentent 80 % des acteurs, la grande famille de l’ESS se compose également de coopératives, de mutuelles et de fondations.