Le Centre d’information et de ressources sur les musiques actuelles (IRMA) vient de publier ce mardi 2 octobre des entretiens de six acteurs d’une "musique équitable et solidaire". Organisateurs de festivals, acteurs de la musique et de l’économie sociale et solidaire ou chercheurs, chacun d’eux répond à quatre questions, sur l’origine de leur initiative, la possibilité de réplication l’intérêt ou non de la labellisation, et la perennité de la préoccupation éthique dans la musique.
Maryline Chasles, assistante de production des Vieilles Charrues explique comment ce festival a été amené à concevoir son agenda 21, qui traduit un engagement vers le développement durable. Les démarches de Jacques Monnier, directeur artistique du Paléo Festival et de Béatrice Macé co-directrice des Rencontres Transmusicales de Rennes sont assez similaires. Tous deux évoquent les difficultés financières et les arbitrages nécessaires pour faire le pas vers des festivals plus écologiques. Le label « Green’n’Clean », qui récompense les festivals soucieux de respecter l’environnement est cité par chacun de ces professionnels du métier. Mais au-delà de la labellisation, la mise en place de "festivals plus propres" demandent de faire converger de multiples savoir-faire.