Le Crédit Agricole en Bretagne a accueilli, le 24 mai, à Rennes le 5e colloque Perspectives mutualistes du Crédit Agricole. Économistes, dirigeants d’entreprises, représentants territoriaux et universitaires, chacun apportait sa réponse à cette question simple : les entreprises coopératives sont-elles un atout pour l’Europe ?
Selon l’économiste Élie Cohen, la crise financière a remis les valeurs mutualistes au goût du jour.
« Les valeurs du mouvement coopératif sont anciennes », rappelait en substance Élie Cohen, économiste membre depuis 1997 du Conseil d’analyse économique auprès du Premier ministre. Primauté de l’homme sur le capital, fonctionnement démocratique sur le principe « un homme, une voix », ancrage territorial, solidarité, satisfaction des adhérents au moindre coût : « des principes anciens mais tellement modernes », soulignait l’économiste. Malmenée par plusieurs décennies de capitalisme triomphant, remise en cause un temps par les instances européennes, l’entreprise coopérative reprend, en effet, progressivement sa place parmi des acteurs économiques en quête d’équilibre durable. Car la crise financière, bien sûr, est passée par là… pointant les dangers d’une économie « hors sol » et, à l’inverse, valorisant un modèle basé sur une éthique commerciale.
Faut lire l’article jusqu’au bout : à§a vaut le jus ! Sous l’égide du Crédit Agricole ( ! ) de Michel Barnier ( ! ) sans compter Cooperl ( ! ) et Fagor ( du groupe Fagor Brandt ! )... Si c’est à§a "l’Europe des coopératives" (sic) autant acheter direct des actions du CAC 40 !
RC