Avant de rentrer dans la partie éditoriale à proprement parler, nous vous informons que le "7 rue Flandres Dunkerque à Nantes" n’est plus notre lieu de travail et que le numéro "02 51 83 00 58" n’est plus notre numéro de téléphone. Merci de mettre à jour vos coordonnées en consultant les nouvelles modalités de contact. Nous n’avons plus de bureaux dédiés comme nous vous l’expliquions dans notre précédent éditorial.
La semaine passée aura vu une discussion à distance sur les chiffres de l’emploi associatif. D’un côté, le mouvement associatif, de l’autre le collectif des associations citoyennes... Le mouvement associatif a réalisé une étude sur la perception des jeunes (et de leurs parents) sur l’emploi dans les associations. Même si on donne "une valeur forte d’utilité, un rôle affirmé au sein de la société" dans le travail en association, seuls "41% des jeunes déclarent qu’ils postuleraient certainement"... Et principalement parce qu’ils n’y avaient pas pensé avant ! L’étude est intéressante et à découvrir plus en détails... De l’autre, le CAC presse les pouvoirs publics de passer aux actes suite au rapport de la Commission d’enquête parlementaire sur les difficultés du monde associatif. "Le CAC ne doute pas que celles-ci puissent rapidement être mises en œuvre par l’État et les collectivités locales afin de répondre aux inquiétudes croissantes des associations citoyennes", mais à lire le rapport, on attend des pistes d’évolution plus qu’un simple constat (que les acteurs connaissaient probablement).
Aujourd’hui, 1ier décembre, c’est la journée mondiale de lutte contre le sida. Et c’est aussi, à notre avis, la 365 journée continue de solidarité avec les malades et leurs proches. La recherche avance. Les études se diffusent, les progrès dans le dépistage se font. Il ne faut pas relâcher nos efforts de prévention et de dépistage. AIDES publie d’ailleurs 2 études indiquant le bien fondé de ses opérations de dépistage (75% en France sont faites par AIDES). Et d’appuyer leurs "revendications pour le déploiement d’une offre en santé sexuelle adaptée aux besoins des populations les plus vulnérables au VIH".
Du côté social, le projet de loi pour la croissance et l’activité du Ministre de l’économie Emmanuel Macron a du mal à passer sur le fond et la forme du côté des syndicats de salariés. La CGT dénonce l’"accélération de la fuite en avant libérale", FO "les orientations libérales du gouvernement qui visent à déréglementer et à revoir à la baisse le droit des salariés" et la CFTC de regretter le non respect de "l’esprit de la loi de modernisation du dialogue social du 31 janvier 2007, dite loi Larcher, ni les engagements pris par le gouvernement socialiste, en fonction en 2013, de respecter l’équilibre bâti pas les parties signataires d’un éventuel accord"
Cette semaine aura lieu la semaine de la mobilisation des chefs d’entreprise pour la croissance et l’emploi, initiée par le MEDEF, l’UPA et la CGPME. L’UDES a souhaité apporter son "son de cloche" à la mobilisation patronale, en rappelant que, représentant 223 000 organisations employeuses et 2,3 millions de salariés, "l’intégration des entreprises associatives dans l’ensemble des mesures du Pacte de responsabilité" est une des priorités de l’UDES. Preuve à l’appui, l’UDES explique que [1] "les entreprises associatives font face à des coûts plus élevés de l’ordre de 4% de la masse salariale brute en moyenne". De quoi alimenter les soirées d’hiver des responsables employeurs !
Bonne lecture, bonne semaine !
[1] NdlR : contrairement à ce que pense la population !