Cette avant dernière semaine de Mai aura vu sortir 2 documents majeurs. Le premier est le rapport moral 2012 de la Ligue de l’Enseignement. Cette vénérable dame de quelques printemps est une actrice majeure dans le milieu associatif et de l’économie sociale et solidaire. Ce pilier de l’éducation populaire revendique plus de 1600000 adhérents et près de 30 000 associations locales. Aux côtés des autres fédérations, c’est un élément central de la vie associative sur les territoires.
L’autre document est le rapport présenté par une mission des inspecteurs généraux à la demande du gouvernement sur les activités de l’AFIJ. Ce texte pose une profonde remise en cause d’une structure d’aide à l’insertion professionnelle des jeunes, ce qui peut paraître paradoxal avec la politique affichée. Nos relations (Ress Solidaires) ne sont pas toujours simples avec l’AFIJ mais nous soutenons toujours les acteurs qui oeuvrent pour l’emploi. Donc nous relayons sans hésitations l’appel des organisations et mutuelles étudiantes au gouvernement pour un plan de soutien à l’AFIJ et à l’insertion professionnelle des jeunes. Sans compter qu’à la clé, la dispartion de l’AFIJ mettrait sur le carreau quelques salariés !
Quelle est la SCOP "naturellement" citée quand on parle d’ESS ? ... MMmm... Chèque Déjeuner bien entendu ! Cette SCOP a touché du doigt le bon équilibre entre performance commerciale et communication éthique. Et cet article permet là encore de le prouver. Pour ceux qui en douteraient encore...

A l’heure actuelle, quand on trouve des chiffres de développement à 2 chiffres, on applaudit. C’est le cas de l’épargne solidaire qui a dépassé le milliard d’euros. Finansol sort son 11ième baromètre de la finance solidaire dans lequel nous apprenons que la croissance de cette épargne socialement utile est de 16.5% entre 2011 et 2012. En 11 ans, 100 000 entreprises ont été financées, plus de 200 000 emplois ont été soutenus et 38 000 personnes ont pu être logées ou relogées grâce à l’épargne solidaire. Ce baromètre nous conforte dans l’idée que l’argent peut être une solution si l’on s’en sert comme outil et non finalité...

En temps de crise, les esprits s’agitent et les corps souffrent. Que ce soit à cause du chômage ou à cause du travail, la crise use et attaque. C’est ce que pointe ledernier rapport de la mission d’évaluation et de contrôle des lois de financement de la Sécurité sociale (MECSS) de l’Assemblée nationale sur les arrêts de travail et les indemnités journalières. Ces arrêts sont un bon indicateur du rapport des salariés à leur travail : ils souffrent ! C’est d’autant plus difficile que le mal-être au travail gagne du terrain un nombre croissant de patients qui refusent d’être mis en arrêt, de crainte de perdre leur emploi, ou parce qu’ils ne peuvent se permettre une perte sèche sur leur fiche de paie.

Bonne semaine