Alors que l’actualité souligne tristement que la période estivale est marquée par des accidents de la vie courante dramatiques (6 accidents mortels en moyenne pour les embarcations en eaux vives ; 100 noyades en piscine privée en 2009 ; 87 accidentés du canyonisme en 2007 ; etc.), 44 associations et fédérations [1] nationales viennent de fonder un Collectif inter associatif de Lutte contre les Accidents de la vie Courante (CLAC) pour que cette cause obtienne le label Grande Cause nationale 2011.
Si, depuis vingt ans, les chiffres sont alarmants (près de 20 000 décès, 4,5 millions de blessés, et 11 millions d’accidents annuels), les accidents de la vie courante, conséquences de gestes du quotidien, involontaires, voire même banals doivent avant tout être regardés pour ce qu’ils sont réellement : des drames évitables !
Comme le montre le Livre blanc de la prévention des accidents de la vie courante, les causes de ces accidents sont multiples (sécurité des produits, comportements imprudents, inadaptation du logement, etc.). En s’appuyant sur les mesures déjà prises par le passé et en fédérant sur le long terme l’ensemble des acteurs ministériels et associatifs dans une véritable politique de prévention, il est possible de faire baisser ces chiffres dramatiques dont le coût social dépasse celui des vies ainsi gâchées.