La semaine dernière, notre hébergeur (chez qui nous sommes depuis 15 ans) a décidé que notre lettre du lundi était du spam ! Et à 8% de son envoi (Soit environ 3500 mails), il a décidé de couper l’envoi. Vous n’avez donc pas reçu, majoritairement, la dernière lettre. Espérons que celle-ci partira normalement ! En attendant, retrouvez l’édito de la semaine dernière par ici... On y parlait des vessies et des lanternes du Haut-Rhin !
Vous le savez, nous allons lancer un appel au don prochainement. Comme beaucoup. Mais il semblerait que l’un de nos administrateurs ait eu le nez un peu fin et de s’interroger sur le rapport avec le fisc. Car il ne faudrait pas qu’une quelconque déductibilité se fasse sans l’encadrement fiscal nécessaire. Un lièvre serait (je dis bien "serait") levé car il semblerait que la plupart des appels à dons soit fiscalement contestable en cas de contrôle. Nous avons posé la question à notre direction des impôts et mon petit doigt m’a dit que la référence des actualités juridiques associatives allait en parler...
Calais est une magnifique ville du Pas de Calais, porte vers l’Angleterre... Et est devenu en quelques années le symbole d’un échec concernant les politiques migratoires et l’accueil des réfugiés. Loin de nous l’idée de régler d’un coup de clavier une situation complexe, délicate, sensible. Mais force est de constater qu’on peut se poser des questions sur le traitement de ce mal. C’est ce que pose Solidarité Laïque concernant l’éducation des réfugiés dans le cadre de la destruction du camp.
La 8ième puissance mondiale a toujours autant de soucis avec l’hébergement des personnes en situation de précarité. Que ce soit pour trouver un hébergement d’urgence via le 115 ou que dans l’accompagnement des personnes anciennement sans abri, et qui retrouvent un logement. Ces deux constats sont ceux de la FNARS dans son dernier baromètre du 115 et de la Fondation Armée du Salut dans le cadre du dispositif initié avec les bailleurs sociaux.
La bombe à retardement, dont la mèche a largement été allumée par les fuites savamment orchestrée, c’est bien le projet de loi de réforme du code du travail. Reposant sur des travaux préparatoires de Monsieur Badinter, les informations parues la semaine dernière laissent présager des colères noires du côté des syndicats, du plus progressiste au plus révolutionnaire. Comme le souligne Guillaume Duval dans Alternatives Economiques, c’est ironiquement presque à la date des 80 ans du Front Populaire que le Gouvernement, descendants des socialistes de 1936, présente un projet de loi de libéralisation poussée du code du travail. Le travail parlementaire fera son jeu, mais si le 49.3 est de nouveau utilisé comme le brandit dès maintenant le Premier Ministre, on peut penser que la lutte va être acharnée et sanglante à un an des élections présidentielles.
Si le projet de loi ne vous ait pas encore familier, en voici un condensé rapide...
Bonne lecture
Bonne semaine