Dans une déclaration commune, les structures nationales concernées par l’aide et les soins à domicile attirent l’attention des pouvoirs publics sur l’extrême gravité de leur situation économique et financière et demandent un fonds d’urgence pour les structures les plus en difficulté.
Lors d’une table-ronde à la Direction générale de l’action sociale (DGAS) sur le financement de l’aide à domicile réunissant une quarantaine d’acteurs du secteur (organismes professionnels, financeurs, administration centrale, représentants des usagers…), la situation économique et financière de nombreuses structures est apparue extrêmement difficile.
A cette occasion, 16 organisations intervenant auprès des personnes ou des familles en situation de fragilité ou de perte d’autonomie ont rédigé une déclaration commune dans laquelle elles font le constat que cette situation est la résultante d’un système à bout de souffle, tant du point de vue du financement des prestations que du point de vue de la tarification des structures.