Si les coopératives gagnent du terrain, elles n’en restent pas moins confrontées à une forte concurrence. Elles n’hésitent donc plus à se regrouper afin de gagner une taille critique. L’union fait-elle toujours la force ? Eric Plat, président de la Fédération du commerce coopératif et associé, a accepté de répondre à nos questions. Entretien.
L’ADN coopératif est-il selon vous un atout de compétitivité par rapport à des acteurs traditionnels du même secteur ?
Les réseaux du Commerce Coopératif et Associé sont composés d’entrepreneurs indépendants qui ont fait le choix de ne pas rester isolés en se regroupant afin de mettre en commun leurs moyens et savoir-faire. Ces réseaux de points de vente ainsi constitués s’articulent autour d’une tête de réseau, dont ils sont les propriétaires, qu’ils dirigent, et au sein de laquelle ils définissent et élaborent les stratégies et les moyens qu’ils souhaitent déployer. C’est ainsi que la tête de réseau centralise les politiques d’achat, développe et adapte les concepts de magasins, met en place la stratégie digitale ainsi que tout autre outil nécessaire ; communication, informatique, merchandising, outils de gestion permettant aux points de vente d’optimiser leur performance.