A l’occasion de la semaine des énergies renouvelables organisée la semaine dernière, l’Ademe fait le point sur les solutions susceptibles de répondre aux objectifs énergétiques européens. 1er enjeu, et non des moindres : le développement de l’énergie éolienne.
La production d’électricité en France se fait à partir de différentes sources d’énergie dont l’énergie nucléaire (77% de la production soit 418 TWh (1), des énergies fossiles (10% de la production soit 55 TWh) et des énergies renouvelables (13% de la production soit 71 TWh). L’enjeu du développement de la part des énergies renouvelables dans la production d’électricité est de les substituer aux sources d’énergie fossiles, fortement émettrices de CO2, alors que la consommation nationale d’électricité augmente.
Ainsi, en 2001, la France s’est fixée comme objectif, dans le cadre d’une directive européenne, d’obtenir 21 % de sa consommation d’électricité à partir d’énergies renouvelables à l’horizon 2010. Cet objectif a été conforté dans le cadre du Grenelle de l’Environnement dont une des recommandations est l’augmentation de la production d’énergies renouvelables de 20 Mtep (2) à l’horizon 2020.
Bonjour,
Depuis que les intervenants du net propulsent des "on dit" concernant les comparaison entre hélices bi ou tripales et les multipales, suite au graphe réalisé par les assistants d’Eiffel, il y a lieu de réagir et de rétablir les réalités sur le sujet, puisque personne ne semble vouloir ou pouvoir le faire.
Si l’on compare les vitesses de rotation de deux hélices, l’une de 2 ou 3 pales et l’autre de 12, en utilisant pour les unes et les autres des pales totalement identiques et si on place ces pales à même calage de pas, leurs vitesses de rotation seront identiques, en donnant peut être l’avantage à la multipale.
Si, dans une même optique, on pourvoit une hélice bipale d’aubages habituels d’hélices de pompage, le rapport U/V sera compris entre 1 et 2, pas plus.
S’il y a incompréhension de ce qui est dit, c’est que l’on n’a rien, mais rien du tout compris sur l’éolien, de sorte que l’on ne puisse rien écrire de valable sur le sujet.
Il est dit trop de bêtises en éolien et, c’est bien consternant.
Franà§ois Carré, ex-attaché de recherche au CNRS et à l’INSERM, président de l’association EOLE plus.