Didier Salwa, qui est actuellement le président bénévole et qui œuvre à plein temps 10 voire 12 heures par jour, sera de moins en mois disponible. En effet il était détaché d’une entreprise depuis quatre ans et a été licencié de celle-ci en janvier 2003. Il est actuellement au chômage et ses droits aux ASSEDIC vont s’arrêter en avril 2004. Il devra alors trouver un emploi. Et bien sûr ne sera plus à la disposition de l’association.
Avant 2 ans les 3 emplois jeunes de l’association Love money pour l’Emploi vont disparaître par le fait que l’association ne pourra pas les payer faute de recette financière (suite à la disparition de l’aide).
Jean Salwa président de l’association de Paris est présent dans l’association 10 heures par jour et aura 70 ans en septembre 2004. Il est atteint d’une maladie cardiaque et peut nous quitter à chaque instant.
Enfin, la Fédération doit payer les loyers de la rue Montyon (1000 € par mois qui étaient pris en charge par la société CIIB ; cette société n’ayant plus d’activité ne peut plus assurer cette charge)
Rappelons que c’est la fédération basée à Paris rue Montyon qui est le cœur du réseau des associations. Si la fédération disparaissait les associations locales seraient lourdement pénalisées.
Aucune aide de quelque forme que ce soit (hors emplois jeunes) n’a été octroyée à l’association depuis cinq ans date de sa création , pourtant elle s’est battue et a démontré par neuf opérations pilotes et 100 emplois créés ou sauvés que la création et le sauvetage d’entreprise peut-être l’affaire de tous et devenir un " affectio societatis solidaire et fraternel ".
Les six cents personnes qui ont souscrit au capital des neuf entreprises sont les premiers témoins qui démontrent que cela peut exister, et encore, à une bien plus grande échelle.
Ainsi il faut s’engager dès maintenant pour pérenniser le mouvement Love money pour l’Emploi et apporter en ce début d’année des solutions pouvant être rapidement mises en œuvre.
Les adhérents et les sociétés ayant reçu l’aide de la fédération Love money pour l’Emploi doivent contribuer à cette pérennisation et aider à leur tour la fédération par leurs cotisations solidaires et leurs dons, d’autant que 60% de ces dons seront récupérés en déduction d’impôt.