Des collectifs de chercheurs émergent en France, pour « faire de la science autrement ».Navigant entre utopie et pragmatisme, ces structures se veulent des alternatives aux laboratoires publics et privés.
Réponse à une situation de crise ou utopie transformatrice ? Ce sont un peu les deux visages d’initiatives émergentes et très marginales dans le monde de la recherche française. Des innovations qui puisent leurs racines dans une idée du XIXe siècle : les coopératives.
SCOP, sans but lucratif ou à faible lucrativité
Ces structures juridiques du monde de l’économie sociale et solidaire ont pour point commun une gouvernance originale, où chaque associé pèse une voix dans les décisions. Le capital leur appartient au moins pour plus de la moitié et les bénéfices sont réinvestis ou redistribués dans la structure. S’il s’agit d’une société coopérative d’intérêt collectif (SCIC) (différente des coopératives participatives ou SCOP), elle peut être sans but lucratif ou à faible lucrativité.