À la fin du XIXe siècle, la création par l’abbé Lemire des jardins ouvriers offre une impulsion nouvelle à l’agriculture en ville. Cultiver son jardin n’est plus seulement un loisir ou une nécessité, mais devient un projet politique et moral à part entière…
Avec
Charles-François Mathis Historien, professeur d’histoire contemporaine à l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, membre de l’Institut d’histoire moderne et contemporaine
Antoine Lagneau Chercheur-associé au LIR3S Université Dijon-Bourgogne
Viviane Griveau-Genest Historienne médiéviste, ingénieure de recherche au CNRS, membre du collectif de défense des jardins ouvriers des Vertus à Aubervilliers
La ville ne se construit pas en opposition au végétal : en ville aussi, et dans les faubourgs, il s’agit de biner, de bêcher, de sarcler, pour ensuite récolter salades, carottes, radis, patates. Voilà de quoi réaliser de belles économies et aussi de prendre du plaisir : suivons Candide, de Voltaire, et cultivons notre jardin… entre les pavés !