Ne boudons pas notre plaisir... La semaine dernière, nous vous informions que vous (visiteurs) aviez été encore plus nombreux que d’habitude à promener votre souris sur notre site. Bis repetita cette semaine encore ! Vous avez pulvérisé le record d’affluence (et d’influence ?) de 10% ! Merci à vous...
Cette semaine, l’actualité aura été marquée par l’annonce du Premier Ministre de la création d’un CICE associatif. La campagne électorale du candidat Hollande (Ou Valls) a t elle commencé ? L’opération séduction de 2012 redémarre t elle ? On pourrait le penser tant l’annonce d’un CICE associatif à 6 mois des élections renvoie à satisfaire une demande ancienne. Revendication du milieu associatif s’estimant lésé par la mise en place d’un CICE "entreprise" auquel il n’avait pas droit, ne reconnaissant pas sa capacité à créer de l’emploi. Cette revendication a été l’un des fers de lance de l’UDES, et l’on s’étonnera du séquencage décalé puisque le communiqué de l’UDES est paru après celui d’autres organisations (FEHAP et autres). D’autres arriveront plus tard (Mouves ou FNAAFP/CSF). Simple décalage logistique ou "guerre du communiqué", peu importe. Revenons au fond du sujet : le CICE associatif. Selon les propos du Premier Ministre, ce serait un abattement de 4% de la masse salariale pour tous les salaires inférieurs à 2,5 SMIC (Equivalent à 600 millions d’euros, s’ajoutant aux 500 millions d’euros d’allégement de taxe sur les salaires d’ores et déjà existants). On peut s’interroger sur le message envoyé dans le contexte actuel : le travail coûte trop cher ! Alors que les cotisations ne sont que du salaire décalé et même si le régime retraite va mieux, le reste du système est encore déficitaire ou fragile. Ceci étant, nous l’avons déjà dit, on peut penser que l’ESS fera mieux (ce qui n’est pas difficile) que l’économie capitaliste, l’argent public servant à investir ou embaucher dans le cas de l’ESS. On aurait pu être innovant en pensant réduction du temps de travail, augmentation des salaires en contrepartie...
Une fois n’est pas coutume, nous allons renvoyer sur 2 communiqués de presse syndicaux (CGT et CFDT), celui de la CFDT datant d’aujourd’hui (Pour le pluralisme des sources). La loi Travail avait tenté de le faire, c’est par le projet de loi de financement de la sécurité sociale que cela revient : le plafonnement de l’exonération des aides versées par les comités d’entreprise (CE) dans le cadre de leurs activités sociales et culturelles. Il s’agit de soumettre toutes les entreprises au même niveau de plafonnement d’exonérations sociales, soit 322 € pour un célibataire et 644 € pour un salarié avec un ou plusieurs enfants. Les oeuvres sociales de CE sont un élément important du bien vivre en entreprise et un facilitateur essentiel pour l’accès à la culture des familles à bas revenus. Les salariés n’ayant pas de CE souhaiteraient d’ailleurs bien souvent en avoir pour ses oeuvres sociales. Leur plafonnement engendrerait un recul de la somme globale à investir dans la culture. Cela pourrait nuire au monde de la culture, mais aussi aux opérateurs intermédiaires permettant de faciliter l’accès, nous pensons en premier lieu à Groupe Up, acteur majeur de l’ESS.
Vous le savez, nous aimons les logiciels libres en cela qu’ils sont protecteurs de votre vie intime et qu’ils mobilisent une communauté autour de coopérations informatiques. Et nous aimons Framasoft parce qu’ils aiment et promeuvent les libres. Framasort sort un nouveau service qui vous sera utile au quotidien : MyFrama permet de sauvegarder en ligne et en toute confiance vos favoris de navigation pour les retrouver sur n’importe quel support (smartphone, tablette, ordinateur, ...). Et si vous avez envie de quitter Facebook, lassé des CGU mouvantes et de la pub, venez rejoindre les 30000 utilisateurs de Framasphere, "facebook-like" respectueux et libre !
Bonne lecture !
Bonne semaine !