La CPCA participe pleinement de cette initiative et des suites concrètes qui lui seront données. En voici les principaux extraits :
« (…) Sur la forme, ce plan a son plein accord dès lors qu’il proclame que la prospérité économique est indissociable de la prospérité sociale. (…)
Oui, la cohésion sociale est en danger, parfois d’une manière explosive là où les services publics et le marché ne font plus - ou difficilement - « société ». (…)
Ce plan ne saurait servir de prétexte à un transfert de charges et de responsabilité de l’Etat vers des collectivités ou les entreprises dont celles d’économie sociale. C’est pourquoi, le CEGES souhaite clarifier, dans le dialogue avec les pouvoirs publics, la philosophie générale du recours aux acteurs de l’économie sociale.
Il est nécessaire de rappeler que toutes les associations ne sont pas les réceptacles des publics éloignés de l’emploi, de même leurs activités ne sont pas le tremplin vers l’économie « normale » et l’emploi « normal ». Il n’y a pas un secteur marchand d’un côté et un secteur non marchand de l’autre qui n’aurait pas la nécessité de rentabiliser son activité ni de professionnaliser ses ressources humaines dans son propre secteur d’activité.
Le monde associatif exerce dans les domaines économiques et sociaux des activités rentables dans une logique non lucrative. (…)
Si ce projet mobilise des coopératives de production aux chantiers d’insertion en passant par les mutuelles et des plates-formes de services associatives, il est évident que très vite la question de l’adéquation entre la politique économique globale et la mise en œuvre des mesures du plan se posera ; et tout d’abord celle d’assurer une bonne exécution budgétaire 2004/2005 des engagements annoncés. Le CEGES propose à cet effet que la concertation soit assortie d’un suivi budgétaire à même d’informer les acteurs des priorités retenues par le gouvernement. »
Le CEGES a constitué les délégations pour les cinq groupes de travail convoqués à l’initiative conjointe des ministères de la vie associative et de la cohésion sociale pour l’économie sociale : services aux particuliers, contrats aidés, contrat multi-employeur, apprentissage, maisons de l’emploi.