Les acteurs du chantier-école, réunis à Pessac lors de leurs deuxièmes rencontres nationales (5, 6 et 7 Mai 1999), réaffirment la pluralitéd’actions qui sous-tend le terme de chantier-école.
Ces actions s’inscrivent hors d’un cadre réglementaire global.
Ils entendent développer leurs pratiques à partir d’un concept commun, décliné en différentes démarches, entre autres dans le cadre de l’Economie Sociale et Solidaire et dans celui de l’Insertion par l’Activité Economique.
Ils reconnaissent la définition du chantier-école suivante :
Le chantier-école est une initiative qui naît d’une double préoccupation territoriale.
Celle de la progression des personnes jeunes et adultes, éloignées conjoncturellement ou structurellement de l’activité économique et celle de l’action concrète, utile au « pays », au quartier et à leurs habitants.
Associant toujours plusieurs partenaires de la vie sociale et économique locale dont systématiquement les collectivités territoriales, le chantier-école implique la mise au travail pour une production grandeur nature, d’un groupe de personnes, encadré par un personnel qualifié techniquement et pédagogiquement.
Cet encadrement sait, à partir du chantier, des contraintes de la production, des nécessaires acquisitions de savoir-faire, de savoir-être, articuler des temps d’apprentissage théorique, de rencontres, de vie collective, et aussi des démarches individualisées afin d’aider, d’accompagner chaque participant pour qu’il atteigne les objectifs préalablement définis :
de progression individuelle
d’insertion sociale
de (re) mobilisation
de découverte des métiers
de (re) apprentissage de la vie professionnelle
de pré qualification
de qualification
d’accès à l’emploi.
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