La semaine passée, l’économie sociale et solidaire a changé de secrétaire d’Etat au Gouvernement. Madame Carole Delga a quitté ses fonctions pour aller faire sa campagne régionale (Elle est tête de liste en Languedoc Roussillon).
C’est Madame Martine Pinville, députée de Charente, qui reprend donc le bâton en tant que secrétaire d’Etat chargée du commerce, de l’artisanat, de la consommation et de l’économie sociale et solidaire auprès d’Emmanuel Macron, le ministre de l’économie. Il semblerait qu’elle ait travaillé sur les questions liées à la santé (prévention et adaptation au vieillissement, santé mentale et avenir de la psychiatrie, immigrés âgés, santé à l’école, système prostitutionnel, services à la personne,...).
Michel Abhervé a constaté sur son blog que les deux grands partis gouvernementaux (PS et Républicains) ne tenaient pas l’ESS au même niveau de représentation en interne. Les Républicains n’ont aucune représentation de l’ESS au sein de leur instance nationale. Le Parti Socialiste a lui un secrétaire national en la personne de Laurent Cervoni.
Pourtant, à quelques jours de la date anniversaire de la loi sur l’ESS, tant mise en avant, le nombre de décrets parus n’a toujours pas dépassé la moitié. Et on sait que certains coincent dur (Par exemple, celui sur la liste des acteurs de l’ESS à tenir par les CRESS, mais sans financement pour). Que certains soient durs à mettre en oeuvre, certes, mais il faudrait aussi analyser les moyens pour parvenir aux objectifs : un strapontin lié à un secrétariat d’Etat (4ième place), un seul conseiller dédié, aucune administration dédiée totalement...
Nous avons depuis le début été critique, en bien et en mal. Ce qui est plus surprenant, c’est que les militants ne se cachent même plus de leur désarroi, voire colère.
Bonne lecture
Bonne semaine