L’été vient d’entamer son dernier mois (septembre) et même si le soleil a l’air de nous laisser un air d’été indien, la rentrée est bien là pour les salariés, pour leurs enfants et pour les organisations.
Le GEMA joue son rôle d’organisme fédérateur des mutuelles d’assurance et sort la carte (annuelle) de l’explication de l’assurance scolaire. Quel parent ne s’est jamais posé la question de l’obligation ou non de cette assurance pour ses enfants.
Et la rentrée, c’est aussi une période de dépenses pour les familles. L’été s’est fait l’écho du "haro sur les mutuelles étudiantes", là aussi dossier annuel, mais la rentrée est aussi un moment où la solidarité nationale s’exprime au travers de l’allocation de rentrée scolaire. Ici, c’est la Mutualité Sociale Agricole qui communique sur le montant de l’enveloppe versée : "Les 35 caisses de MSA ont versé l’allocation de rentrée scolaire (ARS) à près de 87 000 familles et au bénéfice de 141 588 enfants pour un montant global de 52,3 millions d’euros."
Ceci dit, malgré les allocations, la rentrée scolaire est une période lourde sur les budgets et les efforts consentis par les collectivités territoriales et l’Etat peinent à couvrir les dépenses des familles. C’est le constat rappelé par la FCPE qui prône une école "vraiment" gratuite...
C’est également la rentrée sociale... Et si la rentrée scolaire prépare les jeunes à l’insertion professionnelle, c’est la question de l’après travail qui se pose avec difficulté en ce début septembre : laréforme des retraites impulsée par le Gouvernement Ayrault rencontre quelques obstacles sociaux et trouvera surtout une mobilisation le 10 septembre. Au delà des partenaires sociaux, c’est aussi des organisations de jeunesse qui s’interrogent et se mobilisent.
La question des retraites renvoie inévitablement à la question de l’intégration de notre jeunesse dans le travail. Le Gouvernement Ayrault a lancé plusieurs dispositifs à destination de jeunes exclus du travail. Après les emplois d’avenir et le contrat de génération, les emplois francs remportent un succès qui a conduit naturellement les pouvoirs publics à en augmenter le nombre. A destination des jeunes demandeurs d’emploi de moins de 30 ans résidant depuis au moins six mois dans une zone urbaine sensible (ZUS), ils ne sont encore déployés que dans 30 territoires choisis.
C’est d’ailleurs une urgence médicale tout autant qu’une urgence sociale que de permettre aux jeunes de trouver du travail stable. C’est une des analyses du dossier "l’usure des jeunes travailleurs" de la revue "Santé & travail" de la Mutualité Française. Courir après des CDD fatiguerait l’organisme et le psychisme. Sans compter l’alternance d’inactivité et de travail !
D’ailleurs, si recherche d’emploi et santé sont liés, cela rejoint peut être la pétition pour réclamer un débat public sur la santé mais surtout, à coup sûr, les préoccupations des mutualistes de la Mutualité Fonction Publique suite à leur AG et d’Etienne Canniard, président de la FNMF dans "le téléphone sonne" de France Inter sur la privatisation rampante de la sécurité sociale.
Enfin, nous tentons de vous apporter régulièrement des éléments de réflexion sur ce qui nous lient (au delà de notre intérêt pour l’ESS et l’emploi), je parle du média utilisé : internet. Et au delà, les réseaux sociaux. En effet, l’outil ne doit pas se superposer à l’objectif et ces outils doivent rester à leur place. Or, le webmarketing a compris depuis longtemps que vous êtes un produit (ce que nous ne faisons pas, ceci expliquant notre fragilité économique en partie). L’utilisation de services gratuits est courante sur internet, mais il ne faut jamais oublié que "si c’est gratuit, c’est vous le produit" ("Mantra" connu des webagency). Le consommateur doit être vigilant et peut faire reculer, y compris les plus grands. Facebook a modifié ses conditions générales d’utilisation suite aux condamnations dont il a fait l’objet. Lisez l’article, mais surtout, lisez les conditions d’utilisation... Avez vous lu les notres ?
Bonne semaine !