Pourquoi cette campagne ?
L’accès aux services de santé constitue en effet un droit humain fondamental, dont chaque individu, au Nord comme au Sud, doit pouvoir jouir pleinement et librement. Pourtant, vingt-cinq ans plus tard, force est de constater que ce droit est encore loin d’être une réalité. Récemment, les Etats se sont engagés à atteindre d’ici 2015 les nouveaux « Objectifs de développement du millénaire ».
Mais on peut douter à nouveau de la réalisation de ces objectifs. Les populations les plus vulnérables continuent de souffrir au quotidien de situations sanitaires catastrophiques. 30 000 enfants meurent chaque jour de n’avoir pu accéder aux soins essentiels. Faute de médicaments, les victimes quotidiennes du sida se comptent par milliers. 600 000 femmes décèdent tous les ans de complications liées à un accouchement, à une grossesse ou à un avortement.
Les institutions financières internationales - Banque mondiale et FMI - ont une large part de responsabilité dans cette situation. A travers les programmes d’ajustement structurel (PAS) qu’elles ont imposés, ces institutions ont largement participé, au cours de ces vingt dernières années, à la dégradation des systèmes de santé des pays où elles sont intervenues. Le modèle de santé, payant et privatisé, mis en avant par la Banque mondiale ne fait que renforcer les inégalités entre riches et pauvres, entre malades et bien portants.
Face à ce constat intolérable, il est urgent de se mobiliser pour revendiquer un accès véritablement universel à la santé. Demandons à la Banque mondiale de cesser de promouvoir un modèle réduisant la santé à une simple marchandise. La santé est un bien public qui doit être accessible à tous.
Les objectifs
Cette campagne vise à promouvoir un accès universel aux soins de santé et à rappeler le rôle de l’Etat, garant du droit à la santé pour tous. A cette fin, nous demandons à la Banque mondiale :
de cesser de promouvoir la privatisation des services de santé et de réorienter ses financements vers des systèmes de santé publics et solidaires ;
de ne plus soutenir les politiques de tarification aux usagers, qui limitent l’accès à la santé pour les populations les plus pauvres ;
d’accorder son aide sous la forme de dons, afin que le financement de l’accès aux soins ne contribue plus au surendettement des Et
L’action
1. Signez et faites signer les cartes postales par votre entourage puis envoyez-les au président de la Banque mondiale ainsi qu’aux représentants français au sein de cette institution (le ministre des finances et l’administrateur).
2. Retournez le coupon-réponse à Agir ici, afin que nous puissions évaluer le nombre des participants et vous transmettre les résultats de la campagne.
3. Commandez des documents de campagne et diffusez-les
Les partenaires
En partenariat avec :
Act-Up Paris, France Libertés, GRDR (Groupe de recherche et de réalisation pour le développement rural), MDM (Médecins Du Monde), Mouvement Français pour le
Planning Familial (MFPF).
Avec le soutien de :
AC ! (Agir ensemble contre le chômage) ; AFASPA (Association française d’amitié et de solidarité avec les peuples d’Afrique) ; AFVP (Association française des volontaires du progrès) ; Agir pour l’environnement ; AMI (Aide médicale internationale) ; Arche de Lanza del Vasto ; ASTS (Association .science technologie société) ; ATTAC (Association pour la taxation des transactions financières pour l’aide aux citoyens) ; CADTM France (Comité pour l’annulation de la dette du tiers-monde) ; CEDIDELP (Centre de documentation internationale pour le développement les libertés et la paix) ; CIDR (Centre international du développement et de recherche) ; Citoyens, Défense et Paix ; CNAFAL (Conseil national des associations familiales laïques) ; EMDH (Enfants du monde - droits de l’homme) ; Fédération CFDT banques et sociétés financières ; Fédération des syndicats SUD rail ; Fédération nationale accueil paysan ; Franciscain International - France ; GISTI (Groupe d’information et de soutien des immigrés) ; Initiative de développement stratégique ; Ligue des droits de l’homme ; Mouvement de la paix ; Partage ; Peuples solidaires ; RENAPAS (Rencontre nationale avec les peuples d’Afrique du Sud) ; RITIMO (Réseau d’information tiers-monde) ; Solidarité laïque ; SOS enfants sans frontières ; Terre des Hommes France ; Union syndicale G10 solidaires
En lien avec :
CNCD (Centre national de coopération au développement)