La Ligue des droits de l’Homme ne peut se satisfaire de l’adoption, le 17 janvier par le Sénat, de la proposition de loi visant, selon ses termes officiels, à étendre l’obligation de neutralité des professionnels de la petite enfance aux structures privées de la petite enfance et aux assistants maternels à domicile. Si elle ne souhaite pas respecter cette neutralité, la personne concernée devra le stipuler dans son contrat de travail.
Outre le fait qu’on risque de voir resurgir des débats sans fin sur ce qui pourra être considéré comme une manifestation contraire à la neutralité, les termes et les conséquences de cette proposition de loi dont l’application sera inévitablement compliquée sont à bien des égards inadmissibles.