Le second volet de la réforme des aides personnelles au logement entre en vigueur le 1er octobre 2016. Dès lors, dans le calcul de l’aide, seront non seulement pris en compte les revenus des ménages, mais également leur patrimoine (immeubles bâtis, terrains non bâtis, épargne, etc.) au-delà de 30 000 €.
Quelque 650 000 locataires seront impactés par cette mesure qui, parce qu’elle ne prend pas en compte la diversité des situations personnelles, s’avère potentiellement injuste.
En effet, cette réforme ne prévoit aucun aménagement pour les personnes victimes d’accidents de la vie. L’indemnité perçue par un salarié en cas de licenciement pourra mener à une réduction, voire à une suppression de l’allocation logement.