La concertation nationale sur le tiers payant a repris le 16 octobre. Déterminées à être pleinement parties prenantes du dispositif, les complémentaires santé ont d’ores et déjà mis en place des outils pour simplifier les échanges avec les médecins.
Instaurer un système "le plus simple possible" : c’est la volonté affichée de la ministre de la Santé, Marisol Touraine, pour la généralisation du tiers payant à horizon 2017. Un objectif partagé par les organismes d’assurance maladie complémentaire (AMC) : la Mutualité Française, la Fédération française des sociétés d’assurances (FFSA) et le Centre technique des Institutions de prévoyance (Ctip).
Automatiser les échanges
Dès le lancement de la concertation nationale sur le tiers payant, en avril dernier, ces trois institutions ont été particulièrement attentives aux attentes des professionnels de santé. Elles se sont notamment engagées à développer des outils simples pour faciliter les échanges entre les professionnels de santé et les complémentaires.
Votre voeux d’un système de communication par automatisation des échanges est intéressant... Mais à ce jour le tiers payant est pratiqué dans 35% des cas... Il existe déjà un système automatique de transmission des données entre la caisse et le médecin et entre la caisses et les mutuelles... Mais... Il dysfonctionne : nombre de mutuelle demande en plus l’envoie d’une quittance, ou ont un système informatique incompatible... Pourtant le tiers payant existe depuis 1971.... Ce n’est donc pas une nouveauté.
Il est nécessaire de constater que le système actuel ne fonctionne pas.
L’étude des délais de paiement du tiers payant nous montre qu’une factures sur deux est payée hors délais par la caisse... Hors les mutuelles répandent de se traitement caisse pour à leur tour engager le remboursement de leur part...
Pour envisager l’extension d’un processus de paiement comme le tiers payant il faut a minima apporter la preuve de son efficacité sur le tiers payant actuel puis garantir que l’extension se fera dans des conditions similaires... Ne bà¢tissons pas un raisonnement intellectuel sur du vent !