Le géant gazier argentin Pluspetrol a publiquement fait marche arrière sur l’expansion du projet gazier Camisea, au sud-est du Pérou, dans l’une des régions les plus riches en biodiversité de la planète, suite au scandale médiatique soulevé cette semaine par le quotidien britannique The Guardian et Survival International.
La compagnie a publié une déclaration dans laquelle elle admet avoir planifié ce qu’elle décrit comme des ‘études géologiques superficielles… pour l’intérêt scientifique’ dans le parc national du Manu, mais assure avoir abandonné ce projet.
SERNANP, le service national péruvien des aires protégés, a également publié un communiqué suite à la tempête médiatique, confirmant qu’il avait rejeté la demande de Pluspetrol de travailler dans la région, au motif que le statut de protection du parc national du Manu ‘interdit expressément l’exploitation des ressources naturelles’.