La conférence salariale, organisée chaque année par la Direction générale de la cohésion sociale, soulève de plus en plus d’interrogations.
D’un côté, notre société prône les mérites du secteur associatif sanitaire et social à but non lucratif : symbole du ciment social, modèle des relations entre les usagers et les salariés, maître d’ouvrage des travaux sur la prévention, les maladies rares, l’accompagnement du handicap, la réinsertion professionnelle…
De l’autre, sous prétexte d’un crédit d’impôt à venir, des coupes budgétaires seraient déjà annoncées par des conseils départementaux. Est-ce à dire que le secteur ne mérite pas de bénéficier pleinement d’une décision législative prise en sa faveur ?
La colère des salariés du secteur, qui bénéficient chaque année d’une augmentation salariale générale proche de 0%, est légitime.