Au sortir de la deuxième réunion de travail avec Michel Laforcade sur les métiers du handicap, les fédérations du secteur privé non lucratif tirent la sonnette d’alarme. Alors qu’elles représentent à elles seules 75% du secteur social et médico-social, elles apprennent que le gouvernement envisage pour notre secteur privé non lucratif des revalorisations limitées à certaines professions alors que, dans le même temps, il annonce d’emblée la revalorisation pour tous les salariés du secteur public. Cette position est jugée inacceptable pour toutes les parties prenantes.
Vers un cloisonnement contre-productif du secteur
Annoncée lors du dernier CIH, la mission sur « les métiers de l’autonomie » confiée à Michel Laforcade a pour ambition d’apporter des solutions concrètes au déficit d’attractivité des métiers du soin et de l’accompagnement.
L’orientation choisie est d’identifier un certain nombre de métiers en tension et de ne revaloriser que les professionnels concernés, laissant donc de côté tous les autres salariés. De plus, le périmètre semble se limiter au seul handicap, alors que tout le secteur social et médico-social est confronté au problème de l’attractivité des métiers.