Pendant soixante ans, les sociologues ont observé le déclin des paysans et annoncé parfois leur disparition. De leur côté, les démographes constatent aujourd’hui que les producteurs agricoles n’ont jamais été aussi nombreux à la surface d’une planète à dominante urbaine. Cette contradiction constitue une question majeure pour les sciences sociales des mondes ruraux.
Dans cette perspective, les auteurs proposent une relecture des « classiques ». Comment s’est structuré le débat entre ceux qui annoncent la fin des paysans et ceux qui pronostiquent leur maintien dans un état transformé ou prolétarisé ?
L’ouvrage revient sur les grands bouleversements qui ont affecté les campagnes françaises et le métier d’agriculteur. Il analyse la place singulière et paradoxale occupée dans la société française par les agriculteurs : minoritaires mais segmentés, dispersés mais pourtant bien repérables comme force sociale et politique. Il propose enfin d’appréhender la recomposition des paysanneries dans la globalisation autour de trois pôles : la famille, la firme et la subsistance.
Biographie de l’auteur
Sociologue, ancien directeur de recherche CNRS au Centre de recherches politiques de Sciences Po (CEVIPOF). Ancien président de l’INRA, il est actuellement vice-président du Conseil général de l’agriculture, de l’alimentation et des espaces ruraux (CGAAER).
Maître de conférences en sociologie à l’Université de Toulouse-Institut national polytechnique-École nationale supérieure agronomique de Toulouse (INP-ENSAT) et chercheur associé au Centre de recherches politiques de Sciences Po (CEVIPOF).
Détails sur le produit
Broché : 320 pages
Editeur : Armand Colin (23 janvier 2013)
Collection : U
Langue : Français
ISBN-10 : 2200354401
ISBN-13 : 978-2200354404