Alors que le projet de loi de finances doit être présenté à la fin du mois, les entreprises de services à la personne s’inquiètent des conséquences des mesures fiscales envisagées par le gouvernement. Maxime Aïach, le président de la Fédération du service au particulier (Fesp) lance donc "un cri d’alarme très fort". Selon lui, "on a des gisements d’emploi qui sont tout à fait considérables. Mais aujourd’hui, l’instabilité réglementaire dans laquelle on se situe [...] risque de totalement tuer le secteur". Sans aller jusqu’à cette extrémité, la fédération évoque la possible disparition de 120.000 emplois et souligne le risque de voir se développer davantage le travail au noir.
Les craintes des entreprises du service à domicile - à ne pas confondre avec le secteur associatif, régi par d’autres dispositions - portent sur différents aspects. Le principal concerne la possible suppression de la possibilité dont disposent aujourd’hui les particuliers employeurs de déclarer leurs salariés à domicile au forfait et donc de verser des cotisations forfaitaires. Selon la Fesp, une telle mesure majorerait le coût horaire de 3 à 4 euros.