Aujourd’hui, lundi 10 avril 2006, alors que le Premier Ministre vient d’annoncer le
remplacement de l’article 8 de la loi sur l’égalité des chances relatif au Contrat de
Première Embauche, la FAGE se félicite d’avoir enfin été entendu. Après plus de
trois mois de conflit, le Gouvernement a donc dû se résoudre à tirer un trait sur le
CPE, source de précarité accrue pour la jeunesse.
Le remplacement du CPE par le renforcement des mesures déjà existantes ne
constitue pas pour la FAGE une finalité en soit, mais doit au contraire être le point
de départ à une réelle concertation sur l’insertion professionnelle des jeunes
diplômés entre les ministres concernés, les représentants des étudiants, les
universités et les partenaires sociaux.
C’est une solution globale qui devra être inventé par l’ensemble des ces acteurs en
prenant le problème de l’insertion professionnelle dès l’orientation jusqu’à
l’insertion en passant par la formation initiale.
Au regard de l’importance de la crise provoquée par le CPE, le débat n’est pas de
savoir si ce dernier est abrogé ou remplacé ; le principal est qu’aujourd’hui le CPE
n’est plus et que les étudiants puissent à nouveau voir une lueur d’espoir au bout
du chemin, encore trop long, qui les mènera à un emploi stable et durable.
Au delà du CPE, il est désormais urgent de permettre la réouverture des universités
afin de sauver l’année 2006 en permettant un déroulement normal des examens de
fin d’année.