L’AD-PA a pris connaissance d’extraits de l’ouvrage « Les fossoyeurs ». Si les faits dénoncés sont avérés, certains d’entre eux sont inacceptables et susceptibles d’être condamnés. Ce sera à la police et la justice d’enquêter sur ce sujet. Au-delà, s’agissant notamment du manque du nombre professionnels soignants, cette situation révèle les carences des pouvoirs publics qui entretiennent la maltraitance sociétale des personnes âgées accompagnées à domicile et en établissement, en raison de l’insuffisance de (...)
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L’AD-PA a pris connaissance d’extraits de l’ouvrage « Les fossoyeurs ». Si les faits dénoncés sont avérés, certains d’entre eux sont inacceptables et susceptibles d’être condamnés. Ce sera à la police et la justice d’enquêter sur ce sujet.
Au-delà, cette situation lève le voile sur des carences systémiques et structurelles du fait de l’absence de grande loi des pouvoirs publics depuis 15 ans et qui occasionne de la maltraitance sociétale à domicile et en établissement.
En ce sens, notre association dénonce l’inadéquation entre, d’une part, les attentes légitimes des personnes âgées, familles, professionnels et directeurs, et d’autre part, les moyens accordés par les pouvoirs publiques.
Les trois derniers quinquennats n’ayant pas permis de résoudre cette situation connue de tous, l’AD-PA ne souhaite plus la cautionner et décident de dénoncer publiquement ses agissements causés par les pouvoirs publics. Il en va du respect de la dignité des personnes âgées vulnérables et des conditions de travail des professionnels.
En parallèle, l’AD-PA attend une prise de parole du Président de la République avec des explications, engagements et solutions concrètent pour qu’une telle situation cesse en établissement comme à domicile. Enfin, l’AD-PA appelle E. Macron à prononcer un discours de vérité sur l’âgisme en formulant des propositions pour y remédier, comme a pu le faire la Députée A. Dufeu au cours du quinquennat au travers d’un rapport de qualité.
COMMUNIQUÉ du 27 janvier 2022