Le jeudi 21 février 2019, l’université Paris Sciences et Lettres (PSL), regroupant plusieurs établissements prestigieux de l’enseignement supérieur et voulant gagner sa place dans la grande course mondiale de la marchandisation des savoirs, vient de créer une licence « Impact positif », en grande partie financée par la banque BNP-Paribas. Ce mécénat intéressé prévoit de garantir 50% des sièges du comité de suivi de la licence aux dirigeants de BNP-Paribas ; autrement dit, c’est la banque qui aura le contrôle sur les formations des étudiant·e·s.
Mais non content d’introduire le monde de la banque dans l’université publique, un tel projet constitue une grossière opération de greenwashing. Se présentant comme tournée vers le développement durable, la licence sert surtout à la promotion d’une banque qui est la première des banques françaises à financer les énergies fossiles avec 12,8 milliards d’euros en 2016 et 2017.