Majoritairement vouée à des initiatives françaises, cette épargne finance notamment le logement social et les activités d’insertion ainsi que des projets dédiés à l’agriculture biologique ou à l’environnement.
Le compte à rebours a commencé pour les acteurs de l’épargne solidaire. Le projet de loi de Finances, en discussion au Parlement, menace directement leurs épargnants. De fait, avec l’ambition d’élaguer les multiples niches fiscales, le gouvernement pourrait porter un coup dur à la finance solidaire. La loi de Finances prévoit ainsi de plafonner les réductions d’impôts à 8.000 euros afin d’éviter l’accumulation des avantages fiscaux. Finansol, association dédiée à la finance solidaire, craint que les arbitrages des ménages se fassent aux dépens de l’épargne solidaire.