La Chambre régionale de l’économie sociale et solidaire a fêté ses 35 ans, hier.
Son président, Théodore Hoarau regrette que l’Europe ne discerne pas ce secteur de l’économie privée.
La Chambre régionale de l’économie sociale et solidaire fête ses 35 ans. Qu’est ce qui a changé depuis sa création ?
"Il y a 35 ans, on ne parlait pas d’économie sociale mais de tiers secteurs. C’était péjoratif. C’est aujourd’hui un secteur économique à part entière. C’était un secteur sous protection, c’est un secteur en compétition. On bénéficiait de statuts protégeaient mais c’étaient des carcans. Le véritable électrochoc a eu lieu avec l’Europe et ses directives transposées a l’économie sociale et solidaire. Aujourd’hui, notre secteur, en particulier les mutuelles, est en rébellion vis-à-vis de l’Europe. Elle nous a balancés sur le marché économique. On a assumé de continuer sur le marché en préservant nos valeurs. On a tendance à opposer l’économie sociale à l’économie privée. Mais les deux se confondent. L’économie sociale c’est de l’économie marchande.