Dans deux encarts parus ce jour dans Libération et l’Opinion, l’AD-PA s’adresse aux candidats à la Présidentielle et aux Primaires en rappelant que l’âgisme devient, selon un rapport de l’ONU, « une discrimination plus universelle que le racisme ou le sexisme ».
Ainsi, en dépit des engagements du Président Sarkozy puis du Président Hollande, les avancées en termes d’aide aux personnes âgées fragilisées restent très faibles.
Du point de vue économique, tous les experts indiquent que mieux aider les personnes fragilisées est créateur de centaines de milliers d’emplois, et le Conseil Économique Social et Environnemental a proposé à l’unanimité en 2011 les moyens de financer ces aides.
Le problème n’étant pas économique, l’AD-PA y voit l’expression, inconsciente, chez nos responsables politiques, de l’âgisme qui traverse toute la société française et donc y compris la classe politique.
L’AD-PA demande aux élus de mettre en évidence la réalité de l’âgisme, et d’en souligner le caractère intolérable, comme ils l’ont fait pour le racisme, l’antisémitisme, le sexisme ou l’homophobie.
En effet, cette discrimination concerne d’abord les personnes très âgées, très fragilisées en tant que symbole de ce que sont les vieux ; mais elle impacte aussi tous les Français auxquels il est en permanence assigné d’être jeune, de faire jeune, ce qui les prive de la capacité à accepter leur âge et renforce incontestablement le mal être ambiant.
Le prochain colloque de l’AD-PA le 21 novembre prolongera cette réflexion sur l’âgisme.