La santé mentale est la Grande Cause Nationale en 2025, une opportunité majeure pour sensibiliser à des pathologies encore largement méconnues, comme la schizophrénie. Cette maladie, qui touche 600 000 Français, souffre d’un diagnostic tardif : 7 ans en moyenne après l’apparition des premiers symptômes, en raison de nombreux préjugés et d’un manque d’information. 78 % des Français associent encore schizophrénie et dangerosité, un biais qui alimente la stigmatisation et freine l’accès aux soins.
Or, cette maladie survient entre 15 et 25 ans, une période où le repérage précoce des premiers signes par l’entourage peut tout changer. Un diagnostic posé rapidement améliore les chances de rétablissement et réduit l’isolement des patients et de leurs familles.
Du 15 au 22 mars 2025, les Journées de la Schizophrénie, organisées par l’association PositiveMinders, bousculent les idées reçues et appellent à un diagnostic plus précoce et une prise en charge efficace.
Cette édition s’articule autour de trois leviers :
Comprendre pour mieux agir : une infographie inédite dévoile les multiples facteurs – génétiques, environnementaux et neurobiologiques – qui influencent l’apparition de la schizophrénie, mettant en lumière le rôle essentiel des facteurs de protection.
Imaginer la psychiatrie de demain : le Forum "Diagnostiquer 2035", organisé le 13 mars en partenariat avec l’INSERM, ouvre le débat sur les avancées en psychiatrie et les nouvelles approches du diagnostic et du traitement.
Changer le regard du grand public : avec la campagne « Les Faits Ordinaires », PositiveMinders détourne les clichés médiatiques pour montrer la réalité des personnes vivant avec la schizophrénie, loin des stéréotypes alarmistes.